vendredi 21 mai 2010

La Liberté guidant le peuple

La Liberté guidant le peuple



Cette image est le tableau de Delacroix le plus connu: La Liberté guidant le peuple. Il montre le jour où Paris s’est soulevé en 1830 à cause des restrictions du roi ultraconservateur Carlos X et Louis-Philippe d’Orléans, « le Roi bourgeois », l’a remplacé avec une monarchie parlementaire. Ainsi, ce tableau représente le triomphe révolutionnaire du peuple et de la Liberté, alors il symbolise aussi la Patrie, parce qu’à cette époque-là, la liberté et la patrie étaient unis à cause d’un mouvement qui exaltait les sentiments: le Romanticisme. Pour cette raison le tableau est devenu un symbole de la France.


Par rapport à l’analyse du tableau, il faut remarquer son caractère historique, car il raconte une fait concret et réel, mais ça ne veut dire que le tableau soit réaliste (bien qu’il y ait des détailles extrêmement réalistes, comme le pubis de la personne morte qui est à gauche), parce qu’il est plutôt idéaliste à cause de l’allégorie que l’auteur fait avec la femme. Elle a un bonnet phrygien, qui symbolise la liberté, et une longue robe dont partie d’haut est déboutonnée, alors on peut voir ses seins, ainsi comme ses pieds nus. La femme porte le drapeau de la France dans la main droite et un fusil dans la gauche, pour guider la lutte du peuple (car il n’y avait pas aucun leader, dont c’était la Liberté qui guidait).


Delacroix représente avec la femme, au premier plan, des membres de différentes classes sociales qui forment la nation révolutionnaire pour montrer l’union de classes: il y a un ados avec un pistolet dans chaque main à droite de la Liberté, un moribond au bas qui la regarde en symbolisant que la lutte a vaut la peine, un ouvrier avec une épée, un bourgeois bien habillé avec un chapeau et un fusil, qui est un autoportrait de Delacroix (car il évidement était en faveur des révolutionnaires, bien qu’il n’ait pas été dans cette révolutionne) et des personnes mortes, qui sont la base de la composition trianguler ou pyramidal ouverte du tableau, dont sommet est la figure de la femme. Au deuxième plan, il y a des combattants armés et au troisième plan, on peut distinguer peu de choses à cause de la brume de la bataille qui estompe la ligne d’horizon et les contours des figures qui sont derrière la Liberté en créant de l’inquiétude (une caractéristique des romantiques). Au sol, on voit des pierres et des casques, entre autres choses.


Il s’agit d’une huile sur toile plein de mouvement, parce qu’il y a des compositions diagonales et les personnes qui sont au premier plan avancent en opposition à la tranquillité des personnes qui sont morts. Ce mouvement et les raccourcis très prononcés qu’on peut observer, nous font penser au Baroco.


L’auteur utilise couleurs pâles, comme les ocres et les grises, mais il a trois couleurs plus attirantes, le rouge, blanc et bleu du drapeau, qui exaltent la vitalité du tableau.


La lumière est la chose la plus importante d’une peinture, parce que sans lumière, il n’y a pas de couloir et sans couloir il n’y a pas de peinture. La lumière de ce tableau est irréelle, latérale et illumine principalement la Liberté et les personnes qui sont au premier plan, les morts inclus. Cependant, autres zones du tableau sont dans la pénombre. Ce contraste est le clair-obscur, qui donne au tableau de dramatisme.


La perspective est obtenue avec les bâtiments du fond et avec les personnes qui sont plus petites à mesure qu’elles s’éloignent.


C’est un beau tableau qui montre comment le peuple avec l’union peut finir avec l’oppression, mais ce rôle principal dans la révolution ne sera un rôle principal dans la politique, car après la bourgeoise limitera le pouvoir politique que les gens avaient gagné avec la révolution.


María Oruña Vía